Un héritage lourd et un appel à l'action
Depuis lors, cette journée a pris une dimension internationale, incarnant un appel à la solidarité et à l’action collective pour un monde sans violence de genre. Malgré les efforts mondiaux pour éradiquer cette fléau, la violence à l’égard des femmes reste l’une des violations des droits humains les plus répandues et les moins signalées.
En effet, près de 736 millions de femmes, soit presque une sur trois, ont souffert de violences physiques ou sexuelles au cours de leur vie. Ces chiffres, publiés par l’ONU, soulignent l'urgence de mettre en place des actions efficaces pour prévenir et éliminer ces violences.
La campagne mondiale « Tous UNiS pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles d’ici à 2030 » lancée par le Secrétaire général des Nations unies, appelle à une mobilisation collective pour accélérer la lutte.
Depuis 2008, elle a réuni gouvernements, organisations de la société civile, secteur privé, et médias pour intensifier les efforts de sensibilisation et de plaidoyer. Toutefois, certaines nations, dont le Maroc, peinent encore à traduire ces engagements en actions concrètes.
En effet, près de 736 millions de femmes, soit presque une sur trois, ont souffert de violences physiques ou sexuelles au cours de leur vie. Ces chiffres, publiés par l’ONU, soulignent l'urgence de mettre en place des actions efficaces pour prévenir et éliminer ces violences.
La campagne mondiale « Tous UNiS pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles d’ici à 2030 » lancée par le Secrétaire général des Nations unies, appelle à une mobilisation collective pour accélérer la lutte.
Depuis 2008, elle a réuni gouvernements, organisations de la société civile, secteur privé, et médias pour intensifier les efforts de sensibilisation et de plaidoyer. Toutefois, certaines nations, dont le Maroc, peinent encore à traduire ces engagements en actions concrètes.
Une réalité préoccupante au Maroc
La situation des femmes au Maroc reste préoccupante. Selon le rapport du Haut-Commissariat au Plan (HCP) de 2019, plus de 82,6 % des femmes marocaines ont subi au moins une forme de violence au cours de leur vie. Ce chiffre, qui révèle l’ampleur du phénomène, est renforcé par l'enquête qui dénonce que plus de 7,6 millions de femmes ont été victimes de violences durant l’année précédente.
Face à cette réalité alarmante, des initiatives ont été lancées au Maroc pour combattre ces violences, telles que les « 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le genre », qui se déroulent du 25 novembre au 10 décembre. Cependant, l’impact de ces campagnes reste limité, notamment en raison de l’absence de mesures concrètes pour protéger efficacement les victimes et sanctionner les agresseurs.
Face à cette réalité alarmante, des initiatives ont été lancées au Maroc pour combattre ces violences, telles que les « 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le genre », qui se déroulent du 25 novembre au 10 décembre. Cependant, l’impact de ces campagnes reste limité, notamment en raison de l’absence de mesures concrètes pour protéger efficacement les victimes et sanctionner les agresseurs.
Une lutte qui nécessite un engagement plus fort
En dépit des efforts, la réponse de l’État marocain face à la violence faite aux femmes demeure insuffisante. Les organisations de défense des droits humains soulignent que l'impunité persiste souvent, permettant aux auteurs de violences, de violences conjugales et de harcèlement sexuel d’échapper à la justice.
Il est donc primordial de renforcer les mécanismes de protection, d’assurer une application rigoureuse des lois existantes, et de promouvoir une culture de l’égalité et du respect. L’implication de tous les acteurs de la société, à travers des campagnes de sensibilisation et un investissement dans l’éducation, est essentielle pour créer un environnement sûr et égalitaire pour toutes les femmes.
Il est donc primordial de renforcer les mécanismes de protection, d’assurer une application rigoureuse des lois existantes, et de promouvoir une culture de l’égalité et du respect. L’implication de tous les acteurs de la société, à travers des campagnes de sensibilisation et un investissement dans l’éducation, est essentielle pour créer un environnement sûr et égalitaire pour toutes les femmes.
Un appel à l’action collective
La Journée du 25 novembre n’est pas seulement un moment de commémoration, elle est un appel à l’action. Elle rappelle que chaque geste compte dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Le Maroc doit impérativement renoncer à ses demi-mesures et s'engager fermement dans la lutte contre ce fléau.
Cela implique une application stricte des lois, une amélioration des infrastructures de protection, et une prise en compte des besoins spécifiques des victimes.
Les autorités doivent reconnaître publiquement la gravité de cette problématique et mobiliser toutes les ressources nécessaires pour éradiquer ce fléau. La violence à l’égard des femmes ne doit plus être minimisée ni ignorée. Le silence, à ce sujet, est une forme de complicité.
Le Maroc doit choisir de s'engager activement dans la lutte contre la violence de genre, pour garantir un avenir sans peur pour ses femmes et construire une société plus juste et égalitaire pour toutes.
Cela implique une application stricte des lois, une amélioration des infrastructures de protection, et une prise en compte des besoins spécifiques des victimes.
Les autorités doivent reconnaître publiquement la gravité de cette problématique et mobiliser toutes les ressources nécessaires pour éradiquer ce fléau. La violence à l’égard des femmes ne doit plus être minimisée ni ignorée. Le silence, à ce sujet, est une forme de complicité.
Le Maroc doit choisir de s'engager activement dans la lutte contre la violence de genre, pour garantir un avenir sans peur pour ses femmes et construire une société plus juste et égalitaire pour toutes.