Surpopulation Carcérale au Maroc – Une Situation Alarmente
Face à la Commission parlementaire de la justice, Mohamed Salah Tamek, délégué général à l’administration pénitentiaire, a exposé une situation critique : la surpopulation des prisons marocaines. Avec plus de 105.000 détenus recensés en octobre 2024, le nombre de prisonniers a doublé en vingt ans, entraînant des conditions de vie pénibles pour les détenus et des défis de gestion colossaux pour les autorités pénitentiaires.
Le dépassement des capacités carcérales, causé par des peines de prison de courte durée et la surreprésentation des prévenus, a des répercussions dramatiques. La promiscuité, l’accès réduit aux soins et la difficulté de mener des programmes de réinsertion entravent la mission de réhabilitation sociale de l’administration. Selon Tamek, cette situation, loin d’être durable, impose une révision des politiques pénales et des peines alternatives.
La comparaison avec d’autres pays montre que la surpopulation carcérale est un défi mondial, notamment dans les pays en voie de développement. Plusieurs nations ont mis en place des alternatives à l’incarcération pour atténuer ce problème, telles que la libération conditionnelle, la réhabilitation communautaire et les aménagements de peine.
Au Maroc, une telle évolution nécessite non seulement des réformes légales mais aussi un changement de paradigme sur la réinsertion sociale, afin de concilier sécurité publique et respect des droits humains. À long terme, la déflation carcérale reste un défi complexe mais incontournable pour un système pénal plus équilibré.
Le dépassement des capacités carcérales, causé par des peines de prison de courte durée et la surreprésentation des prévenus, a des répercussions dramatiques. La promiscuité, l’accès réduit aux soins et la difficulté de mener des programmes de réinsertion entravent la mission de réhabilitation sociale de l’administration. Selon Tamek, cette situation, loin d’être durable, impose une révision des politiques pénales et des peines alternatives.
La comparaison avec d’autres pays montre que la surpopulation carcérale est un défi mondial, notamment dans les pays en voie de développement. Plusieurs nations ont mis en place des alternatives à l’incarcération pour atténuer ce problème, telles que la libération conditionnelle, la réhabilitation communautaire et les aménagements de peine.
Au Maroc, une telle évolution nécessite non seulement des réformes légales mais aussi un changement de paradigme sur la réinsertion sociale, afin de concilier sécurité publique et respect des droits humains. À long terme, la déflation carcérale reste un défi complexe mais incontournable pour un système pénal plus équilibré.