Par Anwar Salah CHERKI
Où le réel et l'illusion s’entremêlent, se débrouillent.
Schizophrénie, un bal masqué, dans les méandres de la pensée,
Des voix chuchotent des secrets, que seul l’âme tourmentée sait capter.
Les pensées s'envolent, comme des notes dissonantes,
Une symphonie chaotique, échappant à toute cadence.
L'esprit se brise en mille morceaux, éclats de verre,
Chacun reflétant un peu de réalité, mais jamais entière.
Hallucinations comme des fantômes dans une toile d’araignée,
Délires qui tissent des récits, tortillant les fils de la vérité.
L’individu, funambule sur un fil d’argent,
Oscille entre lucidité et confusion, constamment.
Les émotions, vagues capricieuses, se transforment en tempêtes,
Érodant les rivages de la conscience, laissant des miettes.
Schizophrénie, c’est un poème étrange, mots éparpillés,
Une peinture surréaliste, des couleurs changeantes, jamais figées.
Une mélodie que seuls les initiés peuvent entendre,
Dans ce labyrinthe mental, l’âme cherche à se défendre.
Une sortie, une lumière, une paix intérieure,
Et si l’art, la musique, la poésie étaient la clé pour cette quête supérieure?
Peut-être, au cœur de ce chaos, une beauté tragique,
Une réalité augmentée, où chaque note, chaque vers,
Raconte l’histoire complexe de la schizophrénie,
Une mélodie unique, une poésie infinie.
En musique aussi
Ce poème évoque l'expérience de la schizophrénie, où la frontière entre réalité et illusion est floue.
Le poème compare la schizophrénie à une peinture surréaliste aux couleurs changeantes et à une mélodie compréhensible seulement par les initiés. En cherchant une issue, le narrateur se demande si l'art, la musique et la poésie peuvent offrir une paix intérieure et transformer ce chaos mental en une beauté tragique, révélant ainsi la complexité et la richesse de la schizophrénie.