Dr Anwar CHERKAOUI

Dans les hôpitaux suédois, les cabinets allemands ou les cliniques françaises et même dans les hopitaux Saoudiens et Jordaniens, la formation médicale continue n’est plus un luxe ni une option.
Elle est devenue un pilier de la qualité des soins, un droit professionnel, et même une condition d’exercice.
Les gouvernements européens, lucides sur l’exigence de l’actualisation des savoirs en médecine, ont mis en place des incitations puissantes pour accompagner cette obligation.
Pendant ce temps, le Maroc observe… sans bouger.
En France, les médecins libéraux bénéficient d’un double avantage : leurs formations certifiées sont financées par l’État via l’Agence nationale du DPC, et ils perçoivent jusqu’à 630 euros nets par an pour y participer.
Mieux encore, les frais de déplacement, d’hébergement ou d’inscription sont entièrement déductibles de leurs revenus professionnels.
En Allemagne, impossible de rester conventionné sans justifier de 250 crédits de formation tous les 5 ans.
Les médecins y voient un investissement professionnel, d’autant que l’État leur facilite la tâche via des avantages fiscaux, un accès simplifié aux modules en ligne, et une traçabilité numérique des parcours d’apprentissage.
Les Pays-Bas, eux, vont plus loin encore : chaque hôpital dispose d’un budget annuel obligatoire dédié à la formation continue de ses médecins, souvent entre 1 000 et 2 000 euros par praticien.
En Suède et au Danemark, jusqu’à 10 % du temps de travail est rémunéré et réservé à l’apprentissage médical.
Partout en Europe, la formation continue est intégrée à l’écosystème médical comme un facteur stratégique de sécurité, de performance et d’éthique professionnelle.
Les incitations sont multiples : fiscales, financières, réglementaires et organisationnelles. Et elles portent leurs fruits.
Et le Maroc dans tout ça ?
La médecine marocaine, pourtant riche en talents, avance encore à reculons sur ce terrain.
Aucune incitation fiscale claire, pas de rémunération pour les formations suivies, pas de temps dédié officiellement garanti.
Le médecin marocain se forme sur ses heures libres, à ses frais, souvent dans l’ombre.
Le moment est venu d’agir. Le Maroc doit faire un véritable benchmark avec les modèles européens, adapter leurs meilleures pratiques à son contexte, et cesser de considérer la formation continue comme une charge bureaucratique ou une faveur individuelle.
Investir dans le savoir médical de nos praticiens, c’est investir dans la santé de tous les Marocains.
Les gouvernements qui l’ont compris récoltent déjà les fruits d’une médecine plus sûre, plus humaine, et plus efficace.
Une mise au point sur cette question sera faite, mercredi 16 avril 2025, par la Fondation des Enseignants Médecins Libéraux.
Elle est devenue un pilier de la qualité des soins, un droit professionnel, et même une condition d’exercice.
Les gouvernements européens, lucides sur l’exigence de l’actualisation des savoirs en médecine, ont mis en place des incitations puissantes pour accompagner cette obligation.
Pendant ce temps, le Maroc observe… sans bouger.
En France, les médecins libéraux bénéficient d’un double avantage : leurs formations certifiées sont financées par l’État via l’Agence nationale du DPC, et ils perçoivent jusqu’à 630 euros nets par an pour y participer.
Mieux encore, les frais de déplacement, d’hébergement ou d’inscription sont entièrement déductibles de leurs revenus professionnels.
En Allemagne, impossible de rester conventionné sans justifier de 250 crédits de formation tous les 5 ans.
Les médecins y voient un investissement professionnel, d’autant que l’État leur facilite la tâche via des avantages fiscaux, un accès simplifié aux modules en ligne, et une traçabilité numérique des parcours d’apprentissage.
Les Pays-Bas, eux, vont plus loin encore : chaque hôpital dispose d’un budget annuel obligatoire dédié à la formation continue de ses médecins, souvent entre 1 000 et 2 000 euros par praticien.
En Suède et au Danemark, jusqu’à 10 % du temps de travail est rémunéré et réservé à l’apprentissage médical.
Partout en Europe, la formation continue est intégrée à l’écosystème médical comme un facteur stratégique de sécurité, de performance et d’éthique professionnelle.
Les incitations sont multiples : fiscales, financières, réglementaires et organisationnelles. Et elles portent leurs fruits.
Et le Maroc dans tout ça ?
La médecine marocaine, pourtant riche en talents, avance encore à reculons sur ce terrain.
Aucune incitation fiscale claire, pas de rémunération pour les formations suivies, pas de temps dédié officiellement garanti.
Le médecin marocain se forme sur ses heures libres, à ses frais, souvent dans l’ombre.
Le moment est venu d’agir. Le Maroc doit faire un véritable benchmark avec les modèles européens, adapter leurs meilleures pratiques à son contexte, et cesser de considérer la formation continue comme une charge bureaucratique ou une faveur individuelle.
Investir dans le savoir médical de nos praticiens, c’est investir dans la santé de tous les Marocains.
Les gouvernements qui l’ont compris récoltent déjà les fruits d’une médecine plus sûre, plus humaine, et plus efficace.
Une mise au point sur cette question sera faite, mercredi 16 avril 2025, par la Fondation des Enseignants Médecins Libéraux.