
Les États-Unis s’apprêtent à relancer une médiation diplomatique de haut niveau entre le Maroc et l’Algérie, dans le but de rouvrir le dialogue sur la question du Sahara Marocain "occidental". Cette initiative, révélée par Massad Boulos, conseiller spécial du président américain pour l’Afrique et le Moyen-Orient, marque le retour discret mais résolu de l’administration Trump dans ce dossier épineux, près de quatre ans après la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur le Sahara.
Boulos, d’origine libanaise et parfaitement arabophone, a entamé une offensive médiatique remarquée ces derniers jours sur plusieurs chaînes de télévision du monde arabe. Son message est clair : le statu quo n’est plus tenable, et il est temps de « normaliser les relations » entre Rabat et Alger.
« Nous planifions une visite au Maroc et en Algérie pour parler de la situation au Sahara occidental. Ce dossier traîne depuis près de cinquante ans », a-t-il affirmé, en soulignant que la Maison-Blanche est désormais résolue à faire bouger les lignes.
Ce déplacement diplomatique intervient dans le sillage de la visite récente du chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, aux États-Unis, où il s’est entretenu notamment avec Marco Rubio, actuel secrétaire d'État américain. Selon Boulos, Rubio a insisté sur la nécessité urgente d’une issue politique consensuelle, laissant entendre que Washington souhaite voir Rabat et Alger s’engager mutuellement dans un processus de sortie de crise.
« Il faut une solution qui soit acceptable par les deux parties », a-t-il précisé, en désignant implicitement l’Algérie comme acteur incontournable de la résolution du conflit.
Enfin, Massad Boulos a rappelé que ce dossier figurait déjà sur l’agenda de l’ex-président Donald Trump dès 2020, mais que le calendrier électoral américain n’avait pas permis d’enclencher un processus diplomatique complet à l’époque.
Boulos, d’origine libanaise et parfaitement arabophone, a entamé une offensive médiatique remarquée ces derniers jours sur plusieurs chaînes de télévision du monde arabe. Son message est clair : le statu quo n’est plus tenable, et il est temps de « normaliser les relations » entre Rabat et Alger.
« Nous planifions une visite au Maroc et en Algérie pour parler de la situation au Sahara occidental. Ce dossier traîne depuis près de cinquante ans », a-t-il affirmé, en soulignant que la Maison-Blanche est désormais résolue à faire bouger les lignes.
Ce déplacement diplomatique intervient dans le sillage de la visite récente du chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, aux États-Unis, où il s’est entretenu notamment avec Marco Rubio, actuel secrétaire d'État américain. Selon Boulos, Rubio a insisté sur la nécessité urgente d’une issue politique consensuelle, laissant entendre que Washington souhaite voir Rabat et Alger s’engager mutuellement dans un processus de sortie de crise.
« Il faut une solution qui soit acceptable par les deux parties », a-t-il précisé, en désignant implicitement l’Algérie comme acteur incontournable de la résolution du conflit.
Enfin, Massad Boulos a rappelé que ce dossier figurait déjà sur l’agenda de l’ex-président Donald Trump dès 2020, mais que le calendrier électoral américain n’avait pas permis d’enclencher un processus diplomatique complet à l’époque.