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Un hymne à l’handicap


​Debout, même sans appui,
Le cœur bat, jamais soumis.
Le handicap n’est pas absence,
C’est une autre forme de puissance.



Poème à écouter en musique de Dr Anwar CHERKAOUI


Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Dr Anwar CHERKAOUI

Un hymne à l’handicap
Debout , malgré tout , on avance ,
 On défie l’ombre , on danse !
 Regarde-moi , droit dans les yeux ,
 Pas de pitié , juste du feu .

 Il a perdu une jambe, mais pas sa route,
Il court, il saute, il vole, il coûte !
Fusée sur sa prothèse d’acier,
Son sourire, une claque au passé.

Elle est petite, mais immense,
Dans ses mots, y’a tant d’puissance.
 Nanisme ? Juste un autre nom
Pour dire "grandeur" à l’unisson.

Dans son fauteuil, il roule en roi,
La rue est son empire, crois-moi !
 Paraplégique , mais libre en tête,
Son combat ? Il le mène en fête.

Ses muscles lâchent, son corps s’efface,
Mais son regard brûle, rien ne s’efface.
 Dystrophie ? Qu’est-ce que ça change ?
Il vit, il rit, il dérange.

Elle tremble, sa main vacille,
Mais sa voix fait lever des villes.
 Paralysie cérébrale , et alors ?
Son âme danse plus fort encore.

Et toi, valide, toi qui crois,
Que "différent" rime avec "loi",
Que "faiblesse" rime avec "peur",
Regarde mieux, ouvre ton cœur.

 Brûlés , tordus, pliés, cassés,
On est debout, faut t’y faire,
Nos âmes, des flammes en acier,
Nos rêves ? Plus forts que la mer.

Alors, tape des mains, chante avec nous,
Nous sommes la vie, nous sommes debout !
Le handicap ? Un autre chemin,
Mais la lumière brille… dans nos mains.

​Ce poème est un hymne vibrant à la dignité, à la force intérieure et à la résilience des personnes en situation de handicap.

 À travers des portraits pleins d’énergie, l’auteur célèbre ceux qui, malgré des corps meurtris, avancent fièrement, dansent, rient, vivent avec intensité et courage.

Chaque strophe illustre une forme de handicap — amputation, nanisme, paraplégie, dystrophie musculaire, paralysie cérébrale — mais loin d’en faire des symboles de faiblesse, l’auteur en fait des héros du quotidien, porteurs d’une grandeur d’âme inébranlable. Il renverse les préjugés et appelle les valides à ouvrir les yeux, à dépasser la pitié pour voir la puissance de l’humain dans sa diversité.

Le poème se clôt sur une déclaration collective : les personnes handicapées ne sont pas à plaindre mais à célébrer. Elles sont debout, debout autrement, debout quand même. Le handicap, loin d’être une fin, est un chemin lumineux d’humanité et de lutte joyeuse.

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Dimanche 6 Avril 2025