Écrit par Mamadou Bilaly Coulibaly

Abdelmadjid Tebboune, à 78 ans, a consolidé son pouvoir en obtenant un deuxième mandat avec un résultat qui rappelle les pratiques des régimes où l’alternance semble lointaine. Soutenu par des partis influents tels que le Front de libération nationale (FLN) et le mouvement islamiste El Bina, il s’est présenté comme le candidat du renouveau tout en incarnant la continuité. Pourtant, derrière cette victoire se cache une réalité plus complexe, notamment une opposition affaiblie et des élections marquées par la suspicion.
L’un des principaux adversaires du président, Abdelaali Hassani, leader du Mouvement de la société pour la paix (MSP), n’a recueilli que 3,17 % des voix. Youcef Aouchiche, du Front des forces socialistes (FFS), a quant à lui obtenu un maigre 2,16 %. Ces chiffres montrent non seulement l’écrasante domination de Tebboune, mais aussi l’absence de réelle compétition, exacerbée par l’éviction de certains candidats jugés trop menaçants pour le pouvoir en place.
Ahmed Sadouk, directeur de campagne d’Abdelaali Hassani, a exprimé son désaccord en qualifiant les résultats de « mascarade », estimant que la participation réelle était beaucoup plus faible que ce qui a été annoncé. Selon le MSP, des anomalies flagrantes ont été observées, notamment l’utilisation d’un « taux moyen de participation », un concept que les opposants jugent inapproprié.
L’un des principaux adversaires du président, Abdelaali Hassani, leader du Mouvement de la société pour la paix (MSP), n’a recueilli que 3,17 % des voix. Youcef Aouchiche, du Front des forces socialistes (FFS), a quant à lui obtenu un maigre 2,16 %. Ces chiffres montrent non seulement l’écrasante domination de Tebboune, mais aussi l’absence de réelle compétition, exacerbée par l’éviction de certains candidats jugés trop menaçants pour le pouvoir en place.
Des irrégularités dénoncées
La campagne présidentielle n’a pas été exempte de critiques. Peu avant la clôture du scrutin, les équipes de campagne des trois candidats – y compris celle de Tebboune – ont publié un communiqué commun dénonçant des « irrégularités » dans le processus électoral. Le taux de participation, officiellement estimé à 5,63 millions de votes, fait l’objet de doutes, notamment en raison des pressions présumées sur les responsables locaux pour gonfler les résultats.Ahmed Sadouk, directeur de campagne d’Abdelaali Hassani, a exprimé son désaccord en qualifiant les résultats de « mascarade », estimant que la participation réelle était beaucoup plus faible que ce qui a été annoncé. Selon le MSP, des anomalies flagrantes ont été observées, notamment l’utilisation d’un « taux moyen de participation », un concept que les opposants jugent inapproprié.