Un contexte mondial incertain mais un cadre macro-économique national en amélioration
Sur la scène internationale, les conséquences de la guerre en Ukraine, la crise énergétique et les perturbations des chaînes d'approvisionnement continuent de peser sur l'économie mondiale. Ces événements ont entraîné une inflation mondiale qui a affecté les économies développées comme émergentes. La politique monétaire restrictive menée par de nombreuses banques centrales, notamment en Europe, a eu des répercussions sur les taux d'intérêt, augmentant le coût de la dette pour de nombreux pays, y compris le Maroc. Cependant, malgré ce contexte global complexe, le gouvernement marocain a réussi à contenir l'inflation, avec un taux en baisse à 1,1 % en août 2024, grâce à des efforts ciblés pour soutenir les prix des intrants agricoles et stabiliser le marché.
Au niveau national, l'économie marocaine montre des signes encourageants de reprise. Après une année 2023 marquée par une croissance modérée de 3,5 % dans le secteur non agricole, la dynamique se poursuit en 2024 avec une augmentation prévue de 3,7 % de la valeur ajoutée non agricole. Cette reprise est le résultat des efforts de diversification économique, avec un soutien accru aux secteurs porteurs comme les industries manufacturières, le tourisme, et l'innovation technologique. Le secteur agricole, quant à lui, dépendra d'une récolte céréalière espérée de 70 millions de quintaux, ce qui reste une hypothèse clé pour l'évolution de l'économie marocaine en 2025.
Les recettes fiscales du pays sont également en hausse, progressant de 11,9 % à la fin du mois de septembre 2024 par rapport à la même période en 2023, avec un surplus de 23,9 milliards de dirhams. Cette augmentation des recettes est attribuée à une meilleure gestion fiscale et à une lutte plus rigoureuse contre l'évasion fiscale. Grâce à cette dynamique positive, le déficit budgétaire, qui s’élevait à 5,4 % en 2022 et à 4,3 % en 2023, devrait être réduit à 4 % en 2024.
Au niveau national, l'économie marocaine montre des signes encourageants de reprise. Après une année 2023 marquée par une croissance modérée de 3,5 % dans le secteur non agricole, la dynamique se poursuit en 2024 avec une augmentation prévue de 3,7 % de la valeur ajoutée non agricole. Cette reprise est le résultat des efforts de diversification économique, avec un soutien accru aux secteurs porteurs comme les industries manufacturières, le tourisme, et l'innovation technologique. Le secteur agricole, quant à lui, dépendra d'une récolte céréalière espérée de 70 millions de quintaux, ce qui reste une hypothèse clé pour l'évolution de l'économie marocaine en 2025.
Les recettes fiscales du pays sont également en hausse, progressant de 11,9 % à la fin du mois de septembre 2024 par rapport à la même période en 2023, avec un surplus de 23,9 milliards de dirhams. Cette augmentation des recettes est attribuée à une meilleure gestion fiscale et à une lutte plus rigoureuse contre l'évasion fiscale. Grâce à cette dynamique positive, le déficit budgétaire, qui s’élevait à 5,4 % en 2022 et à 4,3 % en 2023, devrait être réduit à 4 % en 2024.
Hypothèses du PLF 2025
Le PLF 2025 repose sur plusieurs hypothèses majeures, élaborées en tenant compte du contexte économique national et des perspectives internationales :
Le gouvernement table sur une croissance de 4,6 % en 2025. Cette croissance serait soutenue par le secteur non agricole et par une demande extérieure, hors phosphates et dérivés, en hausse de 3,2 %. Le Maroc continue de bénéficier de sa diversification économique, mais reste tributaire de la conjoncture chez ses principaux partenaires commerciaux, notamment en Europe.
L’inflation est prévue à 2 % en 2025, ce qui reflète l’engagement du gouvernement à maintenir la stabilité des prix, en particulier des denrées alimentaires et des produits de première nécessité. Cette maîtrise est essentielle pour préserver le pouvoir d'achat des citoyens et soutenir la consommation intérieure.
L’hypothèse d’une récolte céréalière de 70 millions de quintaux est une variable critique pour la performance économique du pays, sachant que l’agriculture représente une part importante de l'emploi et de la production nationale.
Le prix moyen du gaz butane est estimé à 500 dollars par tonne, un facteur important pour la planification budgétaire, car il impacte directement les subventions et la facture énergétique du pays.
Le gouvernement table sur une croissance de 4,6 % en 2025. Cette croissance serait soutenue par le secteur non agricole et par une demande extérieure, hors phosphates et dérivés, en hausse de 3,2 %. Le Maroc continue de bénéficier de sa diversification économique, mais reste tributaire de la conjoncture chez ses principaux partenaires commerciaux, notamment en Europe.
L’inflation est prévue à 2 % en 2025, ce qui reflète l’engagement du gouvernement à maintenir la stabilité des prix, en particulier des denrées alimentaires et des produits de première nécessité. Cette maîtrise est essentielle pour préserver le pouvoir d'achat des citoyens et soutenir la consommation intérieure.
L’hypothèse d’une récolte céréalière de 70 millions de quintaux est une variable critique pour la performance économique du pays, sachant que l’agriculture représente une part importante de l'emploi et de la production nationale.
Le prix moyen du gaz butane est estimé à 500 dollars par tonne, un facteur important pour la planification budgétaire, car il impacte directement les subventions et la facture énergétique du pays.
Les priorités du gouvernement restent conforme à son programme
Dans ce cadre, le PLF 2025 s'articule autour de quatre priorités phares, définies par le gouvernement :
Renforcement des piliers de l’État social : Le gouvernement met un accent particulier sur la consolidation des acquis en matière de couverture sociale, de santé publique, et d'éducation. L’extension de la couverture médicale généralisée et l'amélioration des services publics restent des priorités stratégiques.
Dynamisation de l’investissement et de l'emploi : Le PLF 2025 vise à créer un environnement propice à l’investissement, tant national qu’étranger, afin de stimuler la création d'emplois, notamment pour les jeunes. Des incitations fiscales et des investissements publics massifs dans les infrastructures sont prévus pour soutenir cette dynamique.
Poursuite des réformes structurelles : Le Maroc poursuit son programme de réformes structurelles pour moderniser son économie, améliorer la gouvernance et renforcer les institutions publiques. La réforme du système fiscal, déjà engagée, se poursuivra avec des mesures visant à élargir la base fiscale tout en réduisant les inégalités.
Soutenabilité des finances publiques : La maîtrise du déficit budgétaire et de l’endettement reste une priorité, avec un objectif de maintenir un équilibre budgétaire tout en finançant les projets prioritaires.
Le PLF 2025 est ainsi une réponse pragmatique aux défis que le Maroc doit relever dans un environnement international et national en mutation.
Les hypothèses retenues, bien que prudentes, reposent sur une relance économique progressive et une gestion rigoureuse des finances publiques. Toutefois, ces prévisions restent sensibles aux aléas climatiques et aux évolutions des marchés internationaux, notamment en ce qui concerne les prix de l’énergie et la demande extérieure.
Renforcement des piliers de l’État social : Le gouvernement met un accent particulier sur la consolidation des acquis en matière de couverture sociale, de santé publique, et d'éducation. L’extension de la couverture médicale généralisée et l'amélioration des services publics restent des priorités stratégiques.
Dynamisation de l’investissement et de l'emploi : Le PLF 2025 vise à créer un environnement propice à l’investissement, tant national qu’étranger, afin de stimuler la création d'emplois, notamment pour les jeunes. Des incitations fiscales et des investissements publics massifs dans les infrastructures sont prévus pour soutenir cette dynamique.
Poursuite des réformes structurelles : Le Maroc poursuit son programme de réformes structurelles pour moderniser son économie, améliorer la gouvernance et renforcer les institutions publiques. La réforme du système fiscal, déjà engagée, se poursuivra avec des mesures visant à élargir la base fiscale tout en réduisant les inégalités.
Soutenabilité des finances publiques : La maîtrise du déficit budgétaire et de l’endettement reste une priorité, avec un objectif de maintenir un équilibre budgétaire tout en finançant les projets prioritaires.
Le PLF 2025 est ainsi une réponse pragmatique aux défis que le Maroc doit relever dans un environnement international et national en mutation.
Les hypothèses retenues, bien que prudentes, reposent sur une relance économique progressive et une gestion rigoureuse des finances publiques. Toutefois, ces prévisions restent sensibles aux aléas climatiques et aux évolutions des marchés internationaux, notamment en ce qui concerne les prix de l’énergie et la demande extérieure.