Foncier public : trésor caché de la relance économique marocaine ?!
Le foncier public représente une ressource stratégique pour le développement des infrastructures et l’implantation de nouveaux projets d’investissement. Le PLF 2025 ambitionne de maximiser l’utilisation de ce capital foncier afin de répondre aux besoins croissants des investisseurs nationaux et internationaux. L’objectif est d’optimiser l’accessibilité des terrains publics pour soutenir des projets économiques, sociaux et culturels tout en garantissant une gestion efficiente et transparente.
Selon le rapport annexé au PLF 2025, 0,04% des terres publiques disponibles sont effectivement mobilisées pour l'investissement, un chiffre qui met en lumière le potentiel encore largement inexploité du foncier public. Ce pourcentage très faible montre à la fois les limites actuelles de la mobilisation foncière, mais aussi l’immense réservoir de terrains publics disponibles pour stimuler les projets économiques.
Le rapport met également en avant que 97,61% des superficies foncières mobilisées sont allouées à des projets d'investissement économique, couvrant des secteurs stratégiques tels que l’industrie, le tourisme et la logistique. Ce choix reflète la priorité accordée au développement économique, mais il pose la question de la diversification des allocations foncières vers d'autres secteurs.
Par ailleurs, 2,35% des terres mobilisées sont destinées à des projets d’utilité publique non directement économiques, comme les infrastructures sociales (éducation, santé), ce qui souligne la nécessité d’équilibrer entre les impératifs économiques et les besoins sociaux.
La gestion du foncier public reste confrontée à plusieurs obstacles. Les lenteurs administratives et la complexité des procédures d’attribution des terrains publics constituent les principaux freins à une mobilisation efficace. Le rapport mentionne également des problèmes de transparence et des difficultés liées à la valorisation des terrains, en particulier dans les zones rurales et périphériques.
Toutefois, le PLF 2025 prévoit plusieurs réformes importantes pour remédier à ces difficultés. Parmi les mesures phares, l'introduction de mécanismes numériques pour simplifier les processus d’attribution des terrains et garantir une meilleure transparence. L’objectif est d’offrir un cadre plus attractif pour les investisseurs tout en réduisant les délais de traitement des demandes.
Ces réformes sont d’autant plus cruciales que le Maroc cherche à attirer davantage d’investissements étrangers dans des secteurs émergents, tels que les énergies renouvelables, l’industrie verte, et les technologies numériques. La mise en place d’une gestion plus agile du foncier public pourrait ainsi permettre de capter ces nouveaux flux de capitaux.
Le PLF 2025 s’inscrit dans une vision à long terme, où le foncier public ne sera plus uniquement un outil de soutien à l’investissement économique, mais également un levier pour le développement territorial équilibré. Le rapport souligne la volonté d’accroître la part des terres publiques dédiées à des projets sociaux, notamment dans les domaines de l'éducation, du logement social et des infrastructures sanitaires. Cela permettra de réduire les inégalités régionales et d’améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables.
La gestion du foncier public dans le cadre du PLF 2025 constitue un enjeu central pour le développement économique et social du Maroc. Si les réformes annoncées sont mises en œuvre de manière efficace, elles pourraient contribuer à renforcer l’attractivité du pays, à diversifier ses investissements, et à promouvoir un développement inclusif et durable.
Selon le rapport annexé au PLF 2025, 0,04% des terres publiques disponibles sont effectivement mobilisées pour l'investissement, un chiffre qui met en lumière le potentiel encore largement inexploité du foncier public. Ce pourcentage très faible montre à la fois les limites actuelles de la mobilisation foncière, mais aussi l’immense réservoir de terrains publics disponibles pour stimuler les projets économiques.
Le rapport met également en avant que 97,61% des superficies foncières mobilisées sont allouées à des projets d'investissement économique, couvrant des secteurs stratégiques tels que l’industrie, le tourisme et la logistique. Ce choix reflète la priorité accordée au développement économique, mais il pose la question de la diversification des allocations foncières vers d'autres secteurs.
Par ailleurs, 2,35% des terres mobilisées sont destinées à des projets d’utilité publique non directement économiques, comme les infrastructures sociales (éducation, santé), ce qui souligne la nécessité d’équilibrer entre les impératifs économiques et les besoins sociaux.
La gestion du foncier public reste confrontée à plusieurs obstacles. Les lenteurs administratives et la complexité des procédures d’attribution des terrains publics constituent les principaux freins à une mobilisation efficace. Le rapport mentionne également des problèmes de transparence et des difficultés liées à la valorisation des terrains, en particulier dans les zones rurales et périphériques.
Toutefois, le PLF 2025 prévoit plusieurs réformes importantes pour remédier à ces difficultés. Parmi les mesures phares, l'introduction de mécanismes numériques pour simplifier les processus d’attribution des terrains et garantir une meilleure transparence. L’objectif est d’offrir un cadre plus attractif pour les investisseurs tout en réduisant les délais de traitement des demandes.
Ces réformes sont d’autant plus cruciales que le Maroc cherche à attirer davantage d’investissements étrangers dans des secteurs émergents, tels que les énergies renouvelables, l’industrie verte, et les technologies numériques. La mise en place d’une gestion plus agile du foncier public pourrait ainsi permettre de capter ces nouveaux flux de capitaux.
Le PLF 2025 s’inscrit dans une vision à long terme, où le foncier public ne sera plus uniquement un outil de soutien à l’investissement économique, mais également un levier pour le développement territorial équilibré. Le rapport souligne la volonté d’accroître la part des terres publiques dédiées à des projets sociaux, notamment dans les domaines de l'éducation, du logement social et des infrastructures sanitaires. Cela permettra de réduire les inégalités régionales et d’améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables.
La gestion du foncier public dans le cadre du PLF 2025 constitue un enjeu central pour le développement économique et social du Maroc. Si les réformes annoncées sont mises en œuvre de manière efficace, elles pourraient contribuer à renforcer l’attractivité du pays, à diversifier ses investissements, et à promouvoir un développement inclusif et durable.