Quand le pétrole fait sauter la banque :
Selon ses estimations, basées sur les méthodes de fixation des prix antérieures à 2015, le litre de gasoil ne devrait pas dépasser 9,83 dirhams, tandis que l'essence devrait se vendre à 10,92 dirhams pour la première quinzaine d'octobre 2024. Or, la réalité est bien différente : le gasoil est affiché à partir de 11,80 dirhams et l'essence à 13,70 dirhams.
Elyamani ne se contente pas de pointer du doigt des chiffres. Il dénonce ce qu'il qualifie de « profits excessifs » des opérateurs pétroliers, estimant que ces bénéfices annuels atteignent près de 8 milliards de dirhams. En décomposant le prix du gasoil, il révèle que seulement 38 % de son coût provient du pétrole brut, tandis que 22 % sont attribués aux bénéfices des distributeurs, et le reste au raffinage, aux taxes et à la distribution.
Face à cette situation préoccupante, Elyamani appelle le gouvernement à prendre des mesures concrètes. Il suggère de réduire les marges des distributeurs, de relancer l'activité de raffinage au Maroc en réactivant la SAMIR, et de réévaluer la fiscalité sur les carburants. Sa critique ne ménage pas l'actuel gouvernement, qu'il accuse de permettre ce qu'il qualifie de « vol des poches des Marocains », tout en prônant un État social. Cette dynamique met en lumière le lien direct entre l'augmentation des prix des carburants et l'érosion du pouvoir d'achat des citoyens, une réalité qui pèse lourdement sur les ménages marocains.
Elyamani ne se contente pas de pointer du doigt des chiffres. Il dénonce ce qu'il qualifie de « profits excessifs » des opérateurs pétroliers, estimant que ces bénéfices annuels atteignent près de 8 milliards de dirhams. En décomposant le prix du gasoil, il révèle que seulement 38 % de son coût provient du pétrole brut, tandis que 22 % sont attribués aux bénéfices des distributeurs, et le reste au raffinage, aux taxes et à la distribution.
Face à cette situation préoccupante, Elyamani appelle le gouvernement à prendre des mesures concrètes. Il suggère de réduire les marges des distributeurs, de relancer l'activité de raffinage au Maroc en réactivant la SAMIR, et de réévaluer la fiscalité sur les carburants. Sa critique ne ménage pas l'actuel gouvernement, qu'il accuse de permettre ce qu'il qualifie de « vol des poches des Marocains », tout en prônant un État social. Cette dynamique met en lumière le lien direct entre l'augmentation des prix des carburants et l'érosion du pouvoir d'achat des citoyens, une réalité qui pèse lourdement sur les ménages marocains.