Évolution des établissements et entreprises publics / Transformation en cours /
Le rapport du PLF2025 présente des chiffres clés sur les performances financières des EEP. En 2023, les EEP ont généré un chiffre d’affaires de 332 milliards de dirhams (MDH), marquant une stabilité par rapport à l’année précédente. Le secteur de l'énergie, des mines, de l'eau et de l'environnement reste dominant, représentant 44 % du chiffre d'affaires global des EEP, suivi par les secteurs sociaux tels que la santé et l'éducation avec 28 % et les infrastructures de transport avec 14 %. Ces trois secteurs concentrent l'essentiel des efforts d'investissement public.
Les EEP continuent de bénéficier d’un soutien significatif de l’État, avec des investissements en augmentation. Pour l’année 2024, les investissements des EEP devraient atteindre 81 milliards de dirhams, contre 76 milliards de dirhams en 2023, soit une hausse de 6 %. Les secteurs de l'énergie, des infrastructures et des services financiers en captent la majorité.
Le PLF2025 illustre également la transformation progressive des EEP, dans le cadre de la stratégie de réforme des entreprises publiques. Plusieurs initiatives sont en cours pour rationaliser leur fonctionnement et améliorer leur rentabilité, notamment :
L’objectif principal est de réduire les déficits d’exploitation des EEP déficitaires. En 2023, ces entités ont enregistré un déficit de 21,7 milliards de dirhams, en amélioration par rapport aux 28,3 milliards de dirhams de 2022. Les efforts de restructuration visent à réduire ce déficit à 12,2 milliards de dirhams en 2024.
Le rapport met en avant une amélioration de la rentabilité pour plusieurs EEP stratégiques. Par exemple, le groupe OCP, acteur majeur du secteur des phosphates, a vu son chiffre d'affaires se stabiliser à environ 102,6 milliards de dirhams en 2023, avec un résultat net projeté de 16,5 milliards de dirhams pour l’année en cours. De plus, l'Office national des chemins de fer (ONCF) prévoit une réduction de son déficit à 1,2 milliard de dirhams en 2024, contre 2,5 milliards de dirhams en 2022.
La capacité d’autofinancement des EEP a diminué, passant de 40,2 milliards de dirhams en 2022 à 38,5 milliards de dirhams en 2023. Pour pallier cette baisse, le gouvernement prévoit d'injecter des capitaux dans des EEP stratégiques afin de renforcer leur solvabilité et de financer des projets de grande envergure.
Le gouvernement a engagé un processus de dissolution et de liquidation des EEP non rentables ou ne répondant plus aux objectifs de développement. En 2023, 81 établissements publics étaient en cours de dissolution ou de liquidation, ce qui témoigne de l’engagement du gouvernement à réorganiser ce secteur et à concentrer les ressources sur des entités performantes.
Le PLF2025 montre que les EEP marocains sont en pleine transformation, avec une stratégie axée sur la rationalisation, l'efficacité et la rentabilité. Les secteurs clés tels que l'énergie, l'environnement, et les infrastructures continuent de bénéficier de la majorité des investissements, tandis que les efforts de réformes visent à réduire les déficits et à renforcer les fonds propres. Ces initiatives s'inscrivent dans la volonté du Maroc de renforcer son tissu économique et d'optimiser l'impact des investissements publics pour soutenir la croissance à long terme.
Les EEP continuent de bénéficier d’un soutien significatif de l’État, avec des investissements en augmentation. Pour l’année 2024, les investissements des EEP devraient atteindre 81 milliards de dirhams, contre 76 milliards de dirhams en 2023, soit une hausse de 6 %. Les secteurs de l'énergie, des infrastructures et des services financiers en captent la majorité.
Le PLF2025 illustre également la transformation progressive des EEP, dans le cadre de la stratégie de réforme des entreprises publiques. Plusieurs initiatives sont en cours pour rationaliser leur fonctionnement et améliorer leur rentabilité, notamment :
L’objectif principal est de réduire les déficits d’exploitation des EEP déficitaires. En 2023, ces entités ont enregistré un déficit de 21,7 milliards de dirhams, en amélioration par rapport aux 28,3 milliards de dirhams de 2022. Les efforts de restructuration visent à réduire ce déficit à 12,2 milliards de dirhams en 2024.
Le rapport met en avant une amélioration de la rentabilité pour plusieurs EEP stratégiques. Par exemple, le groupe OCP, acteur majeur du secteur des phosphates, a vu son chiffre d'affaires se stabiliser à environ 102,6 milliards de dirhams en 2023, avec un résultat net projeté de 16,5 milliards de dirhams pour l’année en cours. De plus, l'Office national des chemins de fer (ONCF) prévoit une réduction de son déficit à 1,2 milliard de dirhams en 2024, contre 2,5 milliards de dirhams en 2022.
La capacité d’autofinancement des EEP a diminué, passant de 40,2 milliards de dirhams en 2022 à 38,5 milliards de dirhams en 2023. Pour pallier cette baisse, le gouvernement prévoit d'injecter des capitaux dans des EEP stratégiques afin de renforcer leur solvabilité et de financer des projets de grande envergure.
Le gouvernement a engagé un processus de dissolution et de liquidation des EEP non rentables ou ne répondant plus aux objectifs de développement. En 2023, 81 établissements publics étaient en cours de dissolution ou de liquidation, ce qui témoigne de l’engagement du gouvernement à réorganiser ce secteur et à concentrer les ressources sur des entités performantes.
Le PLF2025 montre que les EEP marocains sont en pleine transformation, avec une stratégie axée sur la rationalisation, l'efficacité et la rentabilité. Les secteurs clés tels que l'énergie, l'environnement, et les infrastructures continuent de bénéficier de la majorité des investissements, tandis que les efforts de réformes visent à réduire les déficits et à renforcer les fonds propres. Ces initiatives s'inscrivent dans la volonté du Maroc de renforcer son tissu économique et d'optimiser l'impact des investissements publics pour soutenir la croissance à long terme.