Après lecture et analyse du dernier rapport de la banque mondiale sur le Maroc 2024
Un ralentissement économique anticipé en 2024
La projection de croissance à 2,9 % pour 2024 marque un recul par rapport aux performances des années précédentes. Ce ralentissement est largement attribuable à la mauvaise performance du secteur agricole, qui reste vulnérable aux conditions climatiques défavorables. Le Maroc, dépendant des précipitations pour ses cultures de base telles que le blé et l'orge, subit directement les effets des sécheresses répétées. Une contraction de 3,3 % de la valeur ajoutée agricole est attendue pour la campagne 2023-2024, affectant non seulement les revenus des agriculteurs, mais également l'ensemble de l'économie nationale.
En dehors de l'agriculture, le secteur non agricole devrait faire preuve de plus de résilience, soutenu par une demande intérieure qui reprend doucement et un secteur industriel qui montre des signes de renforcement. Néanmoins, la croissance modeste prévue pour 2024 reste inférieure aux attentes, indiquant que le Maroc devra encore surmonter de nombreux défis pour relancer pleinement son économie.
Des conditions climatiques et une consommation intérieure comme moteurs de reprise
La Banque mondiale prévoit une reprise économique plus dynamique à partir de 2025, sous l'hypothèse d'une amélioration des conditions climatiques et d'une normalisation de la campagne agricole. Cette hypothèse repose sur des précipitations plus favorables, permettant une meilleure récolte et, par conséquent, une contribution positive du secteur agricole à la croissance globale.
Parallèlement, une reprise de la consommation des ménages est attendue, soutenue par une inflation plus maîtrisée et un marché du travail plus stable. L'augmentation du pouvoir d'achat des ménages et la confiance renouvelée des consommateurs joueront un rôle crucial dans la relance de la demande intérieure, facteur clé pour stimuler les secteurs des services et de la production manufacturière.
En outre, une reprise de l'investissement privé est également anticipée. Les réformes fiscales, les incitations à l'investissement, et l'amélioration de l'environnement des affaires devraient encourager les entreprises à investir davantage dans le pays, augmentant ainsi la capacité de production et stimulant la création d'emplois.
La projection de croissance à 2,9 % pour 2024 marque un recul par rapport aux performances des années précédentes. Ce ralentissement est largement attribuable à la mauvaise performance du secteur agricole, qui reste vulnérable aux conditions climatiques défavorables. Le Maroc, dépendant des précipitations pour ses cultures de base telles que le blé et l'orge, subit directement les effets des sécheresses répétées. Une contraction de 3,3 % de la valeur ajoutée agricole est attendue pour la campagne 2023-2024, affectant non seulement les revenus des agriculteurs, mais également l'ensemble de l'économie nationale.
En dehors de l'agriculture, le secteur non agricole devrait faire preuve de plus de résilience, soutenu par une demande intérieure qui reprend doucement et un secteur industriel qui montre des signes de renforcement. Néanmoins, la croissance modeste prévue pour 2024 reste inférieure aux attentes, indiquant que le Maroc devra encore surmonter de nombreux défis pour relancer pleinement son économie.
Des conditions climatiques et une consommation intérieure comme moteurs de reprise
La Banque mondiale prévoit une reprise économique plus dynamique à partir de 2025, sous l'hypothèse d'une amélioration des conditions climatiques et d'une normalisation de la campagne agricole. Cette hypothèse repose sur des précipitations plus favorables, permettant une meilleure récolte et, par conséquent, une contribution positive du secteur agricole à la croissance globale.
Parallèlement, une reprise de la consommation des ménages est attendue, soutenue par une inflation plus maîtrisée et un marché du travail plus stable. L'augmentation du pouvoir d'achat des ménages et la confiance renouvelée des consommateurs joueront un rôle crucial dans la relance de la demande intérieure, facteur clé pour stimuler les secteurs des services et de la production manufacturière.
En outre, une reprise de l'investissement privé est également anticipée. Les réformes fiscales, les incitations à l'investissement, et l'amélioration de l'environnement des affaires devraient encourager les entreprises à investir davantage dans le pays, augmentant ainsi la capacité de production et stimulant la création d'emplois.
Des risques significatifs à surveiller / Une reprise conditionnelle, mais prometteuse
Cependant, ces projections optimistes sont accompagnées de plusieurs risques potentiels qui pourraient entraver la reprise. Les aléas climatiques demeurent une menace majeure pour l'économie marocaine, en particulier pour le secteur agricole. Une nouvelle sécheresse, des inondations ou d'autres phénomènes météorologiques extrêmes pourraient rapidement déstabiliser les prévisions de croissance.
De plus, l'incertitude économique mondiale pourrait également avoir des répercussions sur le Maroc. Une récession prolongée dans les principaux marchés d'exportation du pays, notamment en Europe, ou une augmentation des prix des matières premières pourrait affecter négativement les exportations marocaines et aggraver le déficit commercial. Enfin, une reprise plus lente de l'économie mondiale pourrait peser sur les transferts de fonds des Marocains résidant à l'étranger, une source importante de devises étrangères pour le pays.
Aussi, les perspectives économiques du Maroc à court et moyen terme sont marquées par des défis significatifs, mais également par des opportunités de reprise. Alors que la croissance économique est prévue à la baisse pour 2024, les projections de 2025 offrent un horizon plus favorable, à condition que les conditions climatiques s'améliorent, que la consommation des ménages rebondisse et que l'investissement privé se renforce. Il est donc crucial pour le Maroc de continuer à mettre en œuvre des politiques de soutien et de rester vigilant face aux risques externes et internes.
De plus, l'incertitude économique mondiale pourrait également avoir des répercussions sur le Maroc. Une récession prolongée dans les principaux marchés d'exportation du pays, notamment en Europe, ou une augmentation des prix des matières premières pourrait affecter négativement les exportations marocaines et aggraver le déficit commercial. Enfin, une reprise plus lente de l'économie mondiale pourrait peser sur les transferts de fonds des Marocains résidant à l'étranger, une source importante de devises étrangères pour le pays.
Aussi, les perspectives économiques du Maroc à court et moyen terme sont marquées par des défis significatifs, mais également par des opportunités de reprise. Alors que la croissance économique est prévue à la baisse pour 2024, les projections de 2025 offrent un horizon plus favorable, à condition que les conditions climatiques s'améliorent, que la consommation des ménages rebondisse et que l'investissement privé se renforce. Il est donc crucial pour le Maroc de continuer à mettre en œuvre des politiques de soutien et de rester vigilant face aux risques externes et internes.