Poème à écouter en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Mes pantoufles, témoins fidèles de mes jours,
Compagnes silencieuses de mes détours.
Pour chaque âge, elles se renouvellent,
Et pourtant, je n’en change jamais sans querelle.
Les abandonner est une souffrance,
Un arrachement à mon existence.
Intouchables, elles habitent mes souvenirs,
Tissées de ma vie, de mes plaisirs, de mes soupirs.
Elles sont là dans chaque instant,
Dans le calme du matin, dans l’éclat du vent.
Je voyage avec elles, pieds ancrés dans leur nid,
Je conduis avec elles, elles me suivent, jour et nuit.
Mais le temps fait son œuvre,
Elles se trouent, se déchirent, s’effeuillent.
Et vient l’heure fatidique de les remplacer,
Un moment que je redoute, que je voudrais effacer.
Acheter de nouvelles pantoufles,
C’est comme une trahison douce et trouble.
Comme aller chez le dentiste,
Se faire arracher une dent qui résiste.
Car jamais, non jamais, je ne retrouve les mêmes,
Celles qui comprenaient mes silences, mon dilemme.
Chaque paire nouvelle est une étrangère,
Elle n’a pas la chaleur des anciennes, leur manière.
Mes pantoufles portent les marques du temps,
Elles ont vu mes joies, mes peines, mes moments.
Elles savent mes chemins, mes hésitations,
Elles sont la mémoire de mes saisons.
Et quand, enfin, je dois leur dire adieu,
C’est un vide qui naît, un adieu silencieux.
Mais je les garde toujours quelque part,
En souvenir d’un chapitre, d’un départ.
Ainsi vont mes pantoufles,
Toujours présentes, jamais futiles.
Et même dans l’usure, elles restent loyales,
Compagnes de mes pas, amies intemporelles.
Compagnes silencieuses de mes détours.
Pour chaque âge, elles se renouvellent,
Et pourtant, je n’en change jamais sans querelle.
Les abandonner est une souffrance,
Un arrachement à mon existence.
Intouchables, elles habitent mes souvenirs,
Tissées de ma vie, de mes plaisirs, de mes soupirs.
Elles sont là dans chaque instant,
Dans le calme du matin, dans l’éclat du vent.
Je voyage avec elles, pieds ancrés dans leur nid,
Je conduis avec elles, elles me suivent, jour et nuit.
Mais le temps fait son œuvre,
Elles se trouent, se déchirent, s’effeuillent.
Et vient l’heure fatidique de les remplacer,
Un moment que je redoute, que je voudrais effacer.
Acheter de nouvelles pantoufles,
C’est comme une trahison douce et trouble.
Comme aller chez le dentiste,
Se faire arracher une dent qui résiste.
Car jamais, non jamais, je ne retrouve les mêmes,
Celles qui comprenaient mes silences, mon dilemme.
Chaque paire nouvelle est une étrangère,
Elle n’a pas la chaleur des anciennes, leur manière.
Mes pantoufles portent les marques du temps,
Elles ont vu mes joies, mes peines, mes moments.
Elles savent mes chemins, mes hésitations,
Elles sont la mémoire de mes saisons.
Et quand, enfin, je dois leur dire adieu,
C’est un vide qui naît, un adieu silencieux.
Mais je les garde toujours quelque part,
En souvenir d’un chapitre, d’un départ.
Ainsi vont mes pantoufles,
Toujours présentes, jamais futiles.
Et même dans l’usure, elles restent loyales,
Compagnes de mes pas, amies intemporelles.
Ce poème est une ode aux pantoufles, symboles de confort et de fidélité, qui accompagnent l’auteur tout au long de sa vie.
Ni élégantes ni coûteuses, elles se distinguent par leur discrétion et leur rôle essentiel dans les moments simples et intimes. Les pantoufles sont décrites comme des complices silencieuses, témoins des joies, des peines et du quotidien. Même lorsqu'elles s’usent et doivent être remplacées, la douleur de s’en séparer est comparable à une perte irrémédiable, tant il est difficile de retrouver le même confort et la même familiarité. Chaque paire devient une mémoire, une part de l’existence de l’auteur, inscrite dans chaque pas. À travers ce texte, se dévoile une réflexion plus profonde sur l’attachement aux objets modestes, qui, bien que banals, incarnent des fragments de vie irremplaçables. Ce poème célèbre ainsi la simplicité et la chaleur des choses qui nous entourent.